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blog de Claire

10 février 2007

En ouvrant le dernier volet

Ce matin samedi 10 février, vers 11 h, en ouvrant un volet resté fermé, j'ai eu la surprise d'entendre puis de voir un beau volatile se promenant devant la maison. Il n'a pas eu peur du bruit du volet, il s'est un peu éloigné, de 5 mètres. J'ai fait cette première photo depuis le cellier en ouvrant la fenêtre pour éviter les reflets.  Il ne s'est pas sauvé non plus quand je l'ai approché en faisant le tour de la maison. Il a fallu que je me montre vraiment pour qu'il fuit devant moi mais en restant dans le chemin en pleine vue. Ce faisan mâle très coloré a dû être lâché ce matin. C'est une tradition de lâcher du gibier le samedi pour être chassé dès le lendemain. Il est resté toute la journée à proximité de la maison. J'ai entendu son Cra-cra à trois reprises et je l'ai revu une fois. J'ai mis des miettes de pain dans une assiette pour lui en face d'une fenêtre. Echappera-t-il à son destin demain ? Je l'espère sans trop y croire.P1010051

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2 février 2007

Sensations

      Pendant la course samedi, plusieurs sensations.
      Celle qui m'a motivée pour monter courir dans la neige, celle que je venais chercher c'est l'impression de courir sur un tapis confortable, c'est l'amorti créé par les 5 à 10 cm de neige sèche. Bien sûr, pour cela il faut accepter le froid et le vent, mais là aussi, la sensation d'être plus fort que les éléments est agréable, au chaud sous le coupe-vent à condition de garder le rythme.
     L'alternance de congères et de zones nues dans les tournants vers le sommet nous a obligés à varier le rythme : impression de patiner dans la neige jusqu'à mi-mollet en grandes enjambées puis petite foulée sur la terre caillouteuse gelée.

      Même le grand vent du sommet (curieusement nommé Grande Plaine) a apporté sa touche de piment à la balade. C'était l'endroit où il ne fallait pas s'attarder, la sensation d'être jambes nues pour moi, un moment fort qui nous a permis par sa brièveté (une dizaine de minutes) de savourer le retour au calme dans la forêt retrouvée.
     Dans la descente par un vieux chemin, un peu glissante, un peu cross aussi pour éviter les jeunes arbres poussant au milieu, le plaisir de réagir au toucher aux reliefs du sol.
     Dans le jour finissant, tout à coup, une harde de 4 à 5 sangliers détalant dans le sous-bois, dérangée en pleine dégustation. Nous étions arrivés sur eux en silence, nos pas étouffés par la neige. En passant sur la zone de leur labourage, l'odeur d'humus était nette, la mousse retournée par plaques, du vert sur le blanc uni. Que cherchaient-ils ?
    Pour la suite du retour, la nuit qui s'installait et nous, encore plus tributaires du toucher, côte à côte dans les grands chemins, avec cette absence du bruit de la foulée.
     Enfin, lors de l'arrivée au col de la Bane où nous avions laissé la voiture,, les dernières lueurs orangées dans le ciel, à la sortie de la forêt.

     Un bon souvenir, malgré le rhume, qui restera jusqu'à la prochaine belle balade.

28 janvier 2007

Le premier !

     Pour inaugurer mon blog,voici une photo prise hier du haut de "Grande Plaine", sur l'extrême bord du Somail lors de notre virée dans la neige, Robert et moi. Une heure et quart de course en soirée. Départ avec le soleil, retour avec la lune.

     Partis en voiture de la maison entourée des mimosas en fleurs, changement de monde en vingt minutes de route dès le col de fontfroide, l'hiver sur le plateau enneigé. Notre parcours à pied a commencé au col de la Bane (entre FraÏsse et le col du Cabarétou).

P1270015

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